Jean-Claude Parrault
1933 - 2019
Sophie
Tu es juste la perfection des papas, et des papis.
Heureusement que j’ai eu le temps de te le dire, normalement on ne dit pas ces choses-là…
Tu m’as tendu un à un les livres de ta bibliothèque, à mesure que j’étais en âge de les apprécier.
Tu ne m’as jamais imposé de chemin, mais tu as été mon guide indéfectible
lorsqu’il m’a fallu trouver le mien.
Ta générosité n’a d’égale que ta bienveillance.
Mon papa, tu fais l’unanimité, toutes générations confondues.
On est bien conscients, Romain et moi, d’avoir affaire à quelqu’un d’exceptionnel.
J’ai mis du temps, après avoir quitté la maison, à réaliser que tout le monde n’était pas comme toi.
Il a fallu s’adapter !
Alors le seul inconvénient avec un Papa comme toi, c’est qu’il a bien fallu te partager…
Avec tes potes bien sûr,
Avec tes frangines et tes frangins,
Avec tes très nombreux amis,
Avec tes filleules et tes filleuls,
Avec tes clientes et tes clients,
Avec tous ceux à qui tu as donné de l’amour, du temps, à qui tu as offert des fleurs ou du chocolat, à ceux et celles que tu as raccompagnés au bout du monde à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, après avoir partagé des lectures, des réflexions profondes ou des blagues complètement nulles.
Et sans aucun doute quelques bonnes bouteilles de vin.
Et puis il y a tous ceux et celles qui portent fièrement tes créations et qui penseront encore longtemps à toi en contemplant leurs mains ou leurs encolures…
Je ne mesure pas encore l’immensité de ma perte Papa,
mais je connais ma chance d’avoir vécu tout ce temps à tes côtés.
Et comme tu me l’as dit la semaine dernière, avant de t’éteindre :
« je t’aime mon amour ».